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Plus loin dans la déglingue : le gin infusé à la Harley Davidson

Parfois, les baies de genièvre ne suffisent pas. C'est là que les pièces de vieilles bécanes interviennent.
Photo via l'Instagram de uwe_ehinger

Uwe Ehinger est obsédé par les motos.

À 17 ans, il est touché par un mal incurable, « le virus Harley ». Son site précise que, depuis, il crapahute à travers le monde à la recherche d'obscures pièces de motos qu'il utilise pour assembler péniblement des bécanes cool et vintage

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En fait, Ehinger est tellement fou de motos qu'il a même commencé à faire un gin infusé avec des vieux bouts d'Harley Davidson. Le produit final est un alcool baptisé The Archaeologist, clin d'œil au surnom que la communauté de motards a donné à Uwe.

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Et l'Archaeologist peut se targuer d'être, selon son créateur « le premier gin avec le véritable esprit d'Harley Davidson à l'intérieur ».

Dans une vidéo promo narrée par une voix off résolument masculine, on en apprend un peu plus sur sa composition : « Un dry gin aromatisé par l'essence de pièces originales et très rares récupérées sur trois modèles classiques d'Harley Davidson : la Flathead, la Panhead et la Knucklehead ».

Tout le monde a déjà vu des bouteilles avec des scorpions, des hiboux ou des cobras flottant dans de l'alcool et tout le monde a trouvé ça un peu zarb. Mais il y a quelque chose d'assez hypnotique à voir un morceau de Harley chromé entouré de gin. Et puis qui possède assez de pièces de moto vintage pour les gâcher dans bouteilles de tise franchement ?

Pour être totalement transparent, les morceaux de bécanes n'ont pas été inclus dans le processus de distillation. On est plutôt dans un cas de figure proche du « dry gin de première qualité » versé sur les pièces mécaniques.

Un membre de l'équipe d'Ehinger chargé de la conception a expliqué à MUNCHIES que les pièces étaient fixées aux bouteilles et qu'il n'y avait donc pas de cliquetis quand on les secouait.

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Chaque bouteille sera accompagnée d'un court texte retraçant l'histoire de la pièce spécifique qui la compose. Et comme les vieilles motos ne sont pas données, leur prix se reflète évidemment sur celui des quilles : de 900 euros pour la Panhead 1962 à 1 100 euros pour la Flathead 1939.

À noter que le métal est recouvert d'une enveloppe qui permettra de ne pas empoisonner le consommateur et qui empêchera l'oxydation de la pièce en question. Histoire de ne pas se prendre une cuite de rouille ou d'avaler un morceau de travers.