Internet a un crush chelou sur le nouveau Colonel Sanders

Plus tôt cette semaine, KFC a lancé le Virtual Influencer Colonel. Une version plus jeune et branché de son égérie, le Colonel Sanders, qui serait entièrement générée par ordinateur. Ce nouveau Colonel aurait été conçu pour se moquer des influenceurs en chair et en os – avec une dose d’ironie hélas beaucoup trop palpable – qui sévissent sur les réseaux.

Sur son compte Instagram, on peut voir Sanders aller à la salle, préparer un repas ou caresser un cheval (il existe visiblement un marché pour les fans d’Alexandra Ledermann) avec des punchlines de cet acabit : « Je suis peut-être à la tête d’un empire de la restauration mais je reste un gamin qui aime être dans la cuisine #humble »

Je ne sais pas si ce nouveau Colonel doit donner envie d’acheter des pilons de poulet mais il ressemble surtout aux mecs un peu beauf qu'on trouve sur Tinder – le genre de gars qui met des socquettes en hiver et qui vous ghostera après trois rendez-vous et une blague un peu trop tendue sur son tatouage abdominal.

À peine dévoilé, le Virtual Influencer Colonel faisait déjà les gros titres de la presse en ligne : « Le nouveau Colonel Sanders est en image de synthèse et prêt à tirer un coup », a par exemple écrit Takeout. « Oui, on est excité par le nouveau Colonel de KFC », signe Out. « Le ‘Virtual Influencer Colonel’ est franchement canon », se contente d'annoncer Mashable.

Il n'aura fallu que quelques jours pour qu'Internet parte en vrille. Commentaires et dessins explicites ont commencé à fleurir sur les réseaux sociaux (et notamment Twitter). Torse nu, allongé lascivement à côté de poussins, le nouveau Colonel y dévoile notamment ses pectoraux et son goût pour le bondage.

Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de leçons à tirer de cette mascotte en CGI ou des sentiments qu’elle suscite chez certains internautes. Plutôt que de chouiner sur l'hypothétique « reflet d'une époque », réjouissons-nous que personne de bien vivant ne soit lié à jamais à ce croisement étrange entre un Sim et Julian Assange. RIP Colonel Sanders.

Cet article a été préalablement publié sur MUNCHIES US

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