Ce qu’il faut bouffer lors d'un match de « lucha libre »

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Ce qu’il faut bouffer lors d'un match de « lucha libre »

Si vous avez la chance d’assister à un combat à Guadalajara, il sera impossible de résister aux effluves de maïs ou de micheladas.

Si vous êtes au Mexique et que vous allez voir un match de « lucha libre », j’espère que vous avez la peau dure. Mater un combat de catch professionnel local n’est pas un long fleuve tranquille. On y trouve tout ce qui fait le sel de la vie ; du « drama », de la violence et un langage souvent très fleuri – à l’intérieur comme à l’extérieur du ring.

Toutes les photos sont de l'auteur.

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Mistico, a.k.a. Luis Ignacio Urive Alvirde, entre sur le ring.

Mistico salue la foule.

La « lucha libre » est plus qu'un sport. C'est un art. Une religion.

En entrant dans l'Arena Coliseo de Guadalajara, vous serez accueillis par de délicieux effluves de pop-corn et un torrent d’insultes venant de la foule. Si vous êtes une femme, vous serez probablement traitée de pute. Si vous êtes un homme, les injures tourneront plutôt autour de votre sexualité. Malgré les obscénités, personne ne se sent vraiment offensé.

Tous les mardis et samedis, un public particulièrement bruyant se rassemble à Guadalajara pour observer le spectacle ambiance WWE. Et comme tout bon événement qui se respecte, un match de lucha est aussi l’occasion de se goinfrer de la nourriture que propose l’enceinte. Rien de tel que de bouffer pendant que vous regardez des mecs s'affronter sur le ring dans un étrange ballet de muscles et de masques.

Vous pouvez faire un signe au vendeur de michelada pour un petit remontant citronné et épicé.

José Casas Ruiz, a.k.a. Negro Casas, est né à Mexico City et a la réputation d'être un as sur le ring.

Autour du ring, pendant que les spectateurs s’échangent quolibets et doigts d’honneur, des vendeurs déambulent dans les travées et les allées pour tenter de refourguer tout un tas de collations ; barbe à papa ou gros beignets. Si vous cherchez quelque chose de plus costaud, vous pouvez toujours vous diriger vers le comptoir de la loncheria qui sert des hot-dogs, des hamburgers, des saucisses et des tostilocos.

The loncheria or snack bar at Arena Coliseo de Guadalajara

La loncheria, le snack-bar de l'Arena Coliseo de Guadalajara.

Côté rafraîchissement, le stade ne propose que de la bière (pas de tequila, ce qui est un peu un comble vu l’endroit où l’on se trouve et probablement une mesure de sécurité aussi). La plupart des gens se nettoient donc la bouche avec de la bière Victoria ou de la michelada.

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Je me suis installée dans les gradins avec ma bière pour observer cette douce folie qu’est la lucha. Un spectacle hypnotique ou la salive, les dents et parfois des hommes, volent un peu comme Superman – et pas uniquement à l'intérieur du ring.

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La lucha est beaucoup plus qu'un sport. C'est aussi du théâtre, de la mise en scène, une expérience dont vous allez instantanément tomber amoureux, ne serait-ce que pour l'électricité de l'arène. Pendant que vous regardez un combattant attraper une poignée de cheveux, se bourrer le visage ou se joindre à la foule chantant.

Snacks like cotton candy are readily available throughout the show

Des petits trucs à grignoter sont disponibles tout au long du show.

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Cet article a été préalablement publié sur MUNCHIES UK