FYI.

This story is over 5 years old.

Food

Un dealer arrêté à cause de toasts à l’effigie d’Adolf Hitler

Si vous vendez d'importantes quantités de méthamphétamine, évitez d’imprimer des images du führer sur du pain et de publier les photos sur Internet, ok ?

Steven Pohl, 37 ans, a quelques problèmes avec la justice allemande. Il est accusé de « trafic de drogue en grande quantité », la police ayant découvert chez lui un joli stock de méthamphétamine et de marijuana.

Steven aurait pourtant très bien pu passer sous le radar des forces de l'ordre s'il n'avait pas développé – en parallèle à la revente de stupéfiants – une certaine passion pour les petits-déjeuners inspirés par le nazisme.

Publicité

LIRE AUSSI : De l'intérêt de ne pas servir du pinard à l'effigie d'Adolf Hitler

Les autorités se sont intéressées à son cas après être tombées sur des photos Facebook un peu particulières : une pile de toasts sur lesquels Steven avait réussi à imprimer le visage d'Adolf Hitler ainsi qu'une série de mèmes liés au führer.

Ses images vont à l'encontre des lois allemandes édictées après la Seconde Guerre mondiale. Le pays s'est doté d'un arsenal répressif concernant les symboles associés aux organisations anticonstitutionnelles comme le Parti nazi. La Strafgesetzbuch section 86a rend criminel l'utilisation des swastikas, du « Heil Hitler » et de toutes les images de propagande liées au nazisme.

Malheureusement pour Steven, quand les autorités ont fait irruption dans sa maison de Dresde, ils ont trouvé beaucoup plus que du matos de troll fan du IIIe Reich. En plus d'un grille-pain pimpé, les condés ont trouvé toute la panoplie du dealer à la tête d'un réseau de distribution de taille moyenne.

LIRE AUSSI : Quand le barman du Ritz servait d'intermédiaire à la Résistance

Visiblement, Pohl a déjà un casier judiciaire bien chargé. Il a été condamné pour achat et redistribution de 1,3 kg de méthamphétamine et 64 kg de marijuana en 2014. S'il a récemment démenti les charges les plus récentes retenues contre lui, sa copine aurait décidé de fournir aux autorités toutes les preuves de ses activités.

Du coup, Pohl va bien être jugé pour avoir publié des images et des symboles nazis. Et il risque un petit séjour en tôle comme son idole.