On connaissait le magicien Juan Martin Hernandez, le Racingman Juan Imhoff, le Toulonnais Juan Martin Fernandez Lobbé et d'autres têtes aperçues sur les pelouses du Top 14. Mais on a aussi découvert avec excitation la nouvelle génération argentine, les Santiago Cordero, Facundo Isa, Pablo Matera, Guido Petti ou encore Tomas Lavanini. Malheureusement, l'Argentine est tombée face à l'Australie (15-29) et n'ira pas en finale de la Coupe du monde. On devra donc se contenter d'une rencontre déjà vue, revue et encore revue.Mais l'essentiel est ailleurs : les Pumas nous ont régalé durant ce Mondial. Ça commence par l'hymne national qui fait pleurer comme des gamins tous ces mecs gaillards, procurant à ceux qui les regardent les mêmes émotions qu'un haka (oui oui !). Un dévouement total pour un maillot, un pays.Il y a enfin ce jeu débridé, fait de relances, parfois inconsidérées, d'attaques folles et spontanées qui transigent avec les schémas de jeu préétablis que certaines nations se sont entêtées à respecter. Alors oui, ces risques engendrent quelques fautes et du déchet, mais on leur pardonne tant ils nous ont fait kiffer ces Pumas. Il faut aussi rendre hommage à Daniel Hourcade, sélectionneur argentin, qu'on a aussi découvert pendant ce Mondial. Il affirmait après le match : « À la mi-temps, j'ai dit à mes joueurs de continuer à oser ». Un phrase qui symbolise une philosophie de jeu et qui démontre que si les mecs n'osent pas, ils ne feront jamais péter les défenses. Alors les Argentins ont osé durant toute la deuxième période, mais ils ont échoué face au réalisme australien, tout de même bien moins sexy.
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80 minutes of tough, running rugby, capped off by some amazing scenes at full time. Pure emotion & respect. — Rugby World Cup (@rugbyworldcup)25 Octobre 2015
It's a heartbreaking moment for — Rugby World Cup (@rugbyworldcup)25 Octobre 2015