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Pour éviter une arrestation, Enner Valencia simule un malaise en plein match

Poursuivi par un mandat d'arrêt pour ne pas avoir versé de pension alimentaire à son ex-compagne, l'attaquant d'Everton doit trouver des subterfuges pour éviter la police.

Le footballeur équatorien d'Everton Enner Valencia est poursuivi depuis quelques jours par un mandat d'arrêt pour ne pas avoir versé 17 000 dollars de pension alimentaire à son ex-compagne Sharon, soit un retard de quatre mois. Une dette qui a obligé la mère de sa fille de cinq ans à envoyer son avocat accompagné de plusieurs policiers, mercredi, au centre d'entraînement de l'équipe nationale équatorienne, que Valencia a rejoint pour disputer des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2018.

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Valencia, qui risque un mois de prison ferme, s'en est tiré cette fois-là en envoyant son représentant discuter avec l'avocat de son ex-compagne. Mais rebelote jeudi soir : la police équatorienne veut l'arrêter avant qu'il ne dispute son match face au Chili, cette fois dans le stade même, à quelques minutes de la rencontre. Une nouvelle fois, l'attaquant d'Everton arrive à s'en extirper et à disputer la rencontre.

Énner Valencia con orden de detención por juicio de alimentos. Son 17.000 dólares de pensiones alimenticias, informó el abogado Paul Marin. pic.twitter.com/SwxOcihhfw
— JPCampoverde  (@JPCampoverde) 5 octobre 2016

Seulement la police équatorienne l'attend sur la touche dans l'Estadio Olímpico Atahualpa pour lui passer les menottes. A la 82e minute, Valencia sort, masque à oxygène sur le nez, à cause, selon la version officielle, d'un malaise à cause de l'altitude. C'est là que survient le moment Benny Hill de l'histoire : Valencia est dans la voiturette-ambulance de la sélection équatorienne, pendant que les policiers le poursuivent pour ne pas qu'il sorte du stade libre.

De Ripley. Enner Valencia salió en camilla, casi lo arrestan y lo llevaron con prisa a la ambulancia y así salió del estadio. Que cosas. pic.twitter.com/I7VnAWYLC3
— Andrés Muñoz Araneda (@andresmunoza) 6 octobre 2016

Les forces de l'ordre réussiront à le rattraper mais on enen connaît toujours pas le fin mot de l'histoire : selon le Daily Mail, Valencia aurait ainsi dormi au centre d'entraînement de l'équipe d'Equateur, tout à fait normalement, et non dans une cellule comme l'aurait désiré la police équatorienne. La course-poursuite ne semble toujours pas terminée. Pendant ce temps-là, l'Equateur a remporté son match face au Chili 3-0 et affrontera la Bolivie mardi.