North Korean leader Kim Jong Un gives field guidance to the Pyongyang Terrapin Farm in this undated photo released by North Korea's Korean Central News Agency (KCNA) on July 6, 2016. (KCNA/via REUTERS)
Pour la première fois, les États-Unis ont décidé de sanctionner individuellement le leader nord-coréen Kim Jong-un pour de « graves violations des droits de l'homme ».Dans son rapport, le Département d'État américain a compilé une liste de ceux qui sont suspectés d'être responsables des plus graves violations des droits de l'homme et de la censure en Corée du Nord. Le premier nom de la liste n'est autre que celui du leader de l'État ermite, Kim Jong-un.Le rapport indique que la plupart des abus ont lieu dans les camps où sont enfermés les prisonniers politiques. Selon les dernières estimations, on compte entre 80 000 et 120 000 détenus, dont des enfants.Il n'y a certes rien de neuf là-dedans. Les groupes de défense des droits de l'homme alertent l'opinion publique sur ces sujets depuis des années. En 2014, une commission d'enquête des Nations unies est parvenue à la conclusion que les abus subis en Corée du Nord sont les pires au monde. La commission a recensé des cas de tortures, de viols, d'esclavages, d'exterminations ou encore d'avortements forcés.Mais ce qui diffère aujourd'hui, c'est que le rapport du Département d'État est le premier document à essayer d'identifier précisément les individus responsables de la litanie d'abus commis en Corée du Nord. Les autorités américaines disent s'être appuyées sur les témoignages de défecteurs, qui leur ont fourni des détails sur les conditions de vie dans les camps et les exécutions. Elles ont aussi reçu l'aide d'organisations internationales de défense des droits de l'homme.Dix autres officiels nord-coréens sont cités sur la liste noire du Département d'État.Des diplomates estiment que ces nouvelles sanctions pourraient un peu plus agacer le volatile leader nord-coréen. Des officiels américains indiquent que ces sanctions sont plus « symboliques » qu'autre chose. Ils espèrent seulement que Pyongyang y « réfléchisse à deux fois » avant de commettre de tels abus dans le futur.Le rapport permet aussi de dissiper un mystère : la date de naissance et donc l'âge de Kim Jong-un. Il est né le 8 janvier 1984 — il a donc 32 ans.
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La liste des Nord-Coréens visés par les sanctions du Département d'État américain.Reuters a contribué à la rédaction de cet article.Stunning to see Kim Jong Un's name, and secretive birthdate, on latest — Jean H. Lee (@newsjean)July 6, 2016
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