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Sports

A l'école des sumos

Ces jeunes adolescents mangent, dorment, s'entraînent et étudient ensemble tous les jours. Leurs matinées sont réservées à l'entraînement, tandis que leurs après-midis sont dédiés aux études.

En 2014, je me suis rendu à Nou — un petit village de pêcheurs situé au nord du Japon — afin de visiter une école de sumos. Cette discipline japonaise remonte à près de 2000 ans. Un entraînement quotidien rigoureux est nécessaire afin de préparer les élèves à des combats où tout peut se jouer en quelques secondes, et cette école est réputée pour entraîner les futurs champions du pays.

Je suis arrivé à Nou le jour de la rentrée. On m'a présenté les élèves, dont la plupart ne devait pas avoir plus de douze ans – tous avaient quitté leur famille pour se rendre ici. J'ai rejoint le groupe aux alentours de 7h du matin, alors qu'ils s'apprêtaient à marcher jusqu'au dohyō (le ring où se déroulent les combats), dans un bâtiment perdu au beau milieu des montagnes enneigées des Alpes japonaises.

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Pendant toute l'heure qui a suivi, les nouveaux élèves ont appris à faire connaissance et à endosser leurs mawashis (pagnes). Mais l'allégresse a vite laissé place à la concentration. Une session d'entraînement de trois heures s'est ensuivie, durant laquelle chaque élève a tenté de repousser ses limites physiques.

Ces jeunes adolescents mangent, dorment, s'entraînent et étudient ensemble tous les jours. Leurs matinées sont réservées à l'entraînement, tandis que leurs après-midis sont dédiés aux études. Pendant six ans, ils devront rester dans cette école et s'entraîner au quotidien, afin de caresser l'espoir de devenir des sumos professionnels.

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