Les 11 meilleurs trucs à grailler pour Hanoucca

Hanoucca est la à la fois la plus populaire et la plus méconnue des fêtes juives.

Pendant cette période de huit jours – qui tombe chaque année au mois de novembre ou de décembre – les juifs pratiquants de la diaspora fouillent leurs tiroirs pour retrouver leurs toupies de Hanoucca, font un stock de provisions casher et surtout, allument chaque jour une bougie de la Hanoukkia, le célèbre chandelier à neuf branches.

Mais qui dit période de fêtes, dit aussi gros festin. On s'est donc intéressés aux spécialités de la cuisine juive et on a sélectionné pour vous les meilleures recettes pour ripailler comme il se doit pendant cette semaine de la Fête des Lumières, ou à n'importe quel autre moment dans l'année. L'Chaim !

Tout d'abord, que serait une fête juive sans une bonne grosse pile de Latkès, ces fameuses galettes de pommes de terre frites dans l'huile ? En plus, tout va bien, on peut déculpabiliser sur le cholestérol vu que c'est pour commémorer le miracle de la Fiole d'huile. La boucle est bouclée.

On commence par la recette traditionnelle, proposée par Noah Bernamoof, qui vous donnera envie d'ajouter de la crème fraîche et une lamelle de saumon fumé par-dessus et de ne vous nourrir que de ça jusqu'à la fin de lvos jours. Einat Admony, qui dirige la Taim Falafel, la Balaboosta et le Bar Bolonat à New-York, a bien voulu partager avec nous sa recette des Latkès de topinambour – un légume que certains appellent l' « artichaut de Jérusalem ». Enfin, quand Papa, Maman et Mamie seront partis se coucher, il sera peut-être l'heure de sortir vos Latkès améliorés – ceux que vous aurez préparés avec un ingrédient « secret » et qui devraient être en mesure de vous ouvrir l'appétit pour la longue semaine qui s'annonce.

Et que ce seraient les Latkès sans une belle saucière débordante de coulis pour vous aider à les avaler ?

On est allés voir Liz Alpern pour qu'elle nous montre comment faire une sauce à la pomme maison tellement bonne que vous ne voudrez plus jamais acheter de sauce en boîte jusqu'à la fin de votre vie.

Les côtes de boeuf braisées de Michael Solomonov ont l'air exquises, mais il faut prévoir son coup quelques jours à l'avance : elles doivent mariner au moins 48 heures dans votre réfrigérateur avant d'être cuites avec amour pendant six longues heures à basse température pour atteindre un point de non-retour de la perfection. S'il existe un miracle de Hanoucca, il est là, sous vos yeux ébahis.

On continue avec quelques rafraîchissements. On a demandé à Aaron Polsky, bartender du légendaire Cliffton's de Los Angeles – et accessoirement, l'un des meilleur barman du monde – de nous concocter deux cocktails spécialement pour Hanoucca : le Hanoucca Manhattan et le Eight Night Stand. Le premier est une variation crémeuse du plus classique des cocktails : le Manhattan. Le second est un cocktail rafraîchissant, nommé ainsi parce qu'il sera votre plus beau compagnon de soirée et ce, pendant huit jours d'affilée.

Si vous avez déjà eu une envie plus ou moins compulsive de bouffer les chandelles qui ornent la Hanoukkia familiale mais que le goût assez fade de la cire vous laisse encore un goût chelou dans la bouche, alors vous serez intéressés par cette recette de Marc Salem, mentaliste de profession. Quand il y a des gosses dans les parages, c'est le bon plan : occupez les mioches en leur faisant fabriquer ces fausses bougies grotesques et comestibles. Vous voilà peinards pour quelques heures.

Hanoucca est une fête, c'est la fin d'année et vous avez été sages pendant douze mois – vous avez donc carrément mérité quelques sucreries. Quoi de mieux qu'une belle fournée de soufganiyot, les beignets que l'on s'enfile traditionnellement pour Hanoucca ? C'est sûr, ça prend un peu de temps à faire et vous n'avez peut-être pas prévu une semaine de congé, mais c'est quand même autre chose que ces donuts industriels qu'on peut acheter sous vide dans les supermarchés. La recette d'Uri Scheft propose trois fourrages différents : chocolat et crème pâtissière, crème vanille ou confiture de fraise.

On enchaîne avec un océan de gluten, le kugel de nouilles, un grand classique de la cuisine juive ashkénaze. Le kugel, c'est l'osmose parfaite des nouilles aux oeufs bien riches, du fromage frais et de la cannelle, des raisins et d'un soupçon de sucre. Si vous avez besoin d'un support visuel, allez mater notre vidéo avec « Barbra Streisand » pour bien capter les différentes étapes de la préparation.

Pour terminer cet hommage à la cuisine juive, on sait que vous attendez une recette en or et on compte bien vous en donner, de l'or. Le comédien et confiseur Eliot Glazer nous a filé sa technique pour fabriquer des pièces comestibles à base de chocolat, dans la plus pure tradition du « Hanukkah Gelt ». Faites-en une fournée en plus au cas où vos paris tournent mal au jeu de la toupie. Ou pour combler vos munchies quand les Latkès améliorés commenceront à faire effet.

Mazel tov!