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Voilà une déclaration qui devrait faire chaud au coeur à Patrick Montel, vent debout contre la financiarisation du sport et outré par le montant du transfert de Neymar. L'international espagnol Juan Mata, connu dans le milieu du foot pour son goût prononcé pour la littérature et pour la randonnée, continue de faire mentir les clichés sur les footeux, estampillés nouveaux riches égoïstes et incultes.Le Red Devil a récemment déclaré qu'il allait reverser 1% de son salaire à Common Goal, une association caritative qui finance des projets de foot solidaire à travers le monde. Dans une lettre publiée sur The Players Tribune, l'Espagnol explique les motivations de son geste : « Je pense que le football m'a tout donné. Je veux être certain que les autres enfants aient les mêmes chances que moi. »Mieux, en prenant cette décision, Juan Mata espère entraîner dans son sillage les footeux les plus sensibles à sa cause. Il rêve de monter un onze-type Common Goal qui financerait l'association puis, à terme, de parvenir à pousser l'ensemble de l'industrie footballistique à reverser 1% de ses revenus à des associations.Cultivé comme il l'est, Juan Mata sait sûrement que ce projet est aussi louable qu'utopique, quand on voit comment la taxe européenne sur les transactions financières, qui répond aux mêmes principes de solidarité, peine à être appliquée. Difficile d'imaginer que la FIFA se montre plus ouverte et impliquée que les gouvernements européens sur ce point.
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