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Dis-moi comment tu manges ta pizza, je te dirai qui tu es

Êtes-vous un meneur, un prescripteur, un suiveur ou un banal observateur passif ? Un expert du langage corporel tente de nous expliquer les différentes bases comportementales à l'œuvre lorsque l'on mange une part de pizza.

Rassurez-vous, depuis cette fois où le monde s'est soudain divisé en quatre catégories de gens bourrés, Internet n'a pas bougé d'un iota. C'est toujours un immense terrain de jeu pour qui voudrait, sur le chemin tortueux de la sagesse, savoir à quel animal ressemble sa vie sexuelle ou bouillonnerait de connaître l'identité de son prochain « summer-love ».

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Et si, entre deux clickbaits, vous étiez tombés sur un de ces tests-en-ligne dont la promesse, aussi rare qu'alléchante, aurait enfin retenu votre attention ? Et si on pouvait déterminer très sérieusement les principaux traits de votre caractère en fonction de la manière avec laquelle vous mangez une part de pizza ?

On ne se fout pas de votre gueule, selon certains experts en comportementalisme, il existerait précisément quatre façons de déguster sa pizza. Et chacune d'elle serait révélatrice d'un profil psychologique à part entière.

Et s'il y a bien une spécialiste à qui l'on peut faire confiance sur le sujet, c'est Patti Wood, reconnue dans le milieu comme étant « la référence en matière de langage corporel ». C'est le genre d'expert que les tabloïds du monde entier consultent pour savoir si la dégaine de Katie Holmes sur le tapis rouge est un signe — ou non — qu'elle est au bord du suicide. Mais plus que ça, Wood est une experte en comportement humain qui enseigne à l'Université d'Emory aux États-Unis. Avant de se pencher sur la façon dont les hommes engloutissaient les pizzas, elle a observé les différentes manières dont les femmes enfilaient leur soutien-gorge, dans le but de distinguer quatre archétypes comportementaux chez les femmes : la meneuse, la prescripteur de tendances, la suiveuse ou l'observatrice passive (spoiler alert : tout dépend de si vous attachez votre soutif par-devant ou par-derrière).

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Voici le genre de tweet qu'elle balance dans le plus grand des calmes :

Jay Z and Beyonce's Body Language: Beyonce, 32, looked downright angry while watching a basketball game next t… http://t.co/mT1xus6qHr

— Patti Wood (@bodylanguage_pw) May 23, 2014

"Langage corporel de Jay Z et Beyonce : Beyonce, 32 ans, avait l'air fâchée en regardant vers le bas sur la droite pendant le match de basketball…"

Mais revenons à nos pizzas, voulez-vous.

D'après Patti Wood, « chaque mouvement que l'on fait — et la façon dont on le fait — nous trahit et permet de dessiner un portrait psychologique de nous ». Et visiblement, la façon dont on tape dans une part de pizza constitue une de ces pièces à conviction. En suivant le même mode opératoire que pour son étude sur les soutifs (et en s'appuyant sur la théorie des DISC du psychologue américain William Moulton Marston, qui s'articule sur quatre axes : la dominance, l'influence, la stabilité et la conformité), elle est parvenue à établir quatre profils comportementaux qui renvoient à autant de manière de bouffer sa pizza.

Voici donc ses conclusions :

Si vous faites partie de ces gens qui plient leur part en deux avant de la croquer, alors vous êtes certainement un « meneur ». Vous êtes aussi de nature sérieuse et capable d'accomplir plusieurs tâches simultanément. Comment est-ce que l'on sait ça ? C'est parce que vous n'avez pas pris le temps de vous arrêter sur la fraîcheur du basilic qui décore le dessus de votre margherita. Vous avez encore moins le temps de savourer la croûte — aussi craquante et dorée qu'elle soit — car vous dévorez votre part de pizza le plus efficacement possible. Vous tapez dedant, un point c'est tout : c'est ça que d'être courageux et d'aimer prendre des risques ! Le point noir, c'est que du coup, vous vous emmerdez facilement et que, malgré votre volonté de prendre tout le temps les choses en main, vous êtes probablement quelqu'un de super-chiant au pieu.

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Passons maintenant à cette catégorie de personnes qui « mangent la croûte en premier ». D'abord, est-ce que ces gens existent vraiment ? Manger la croûte d'abord ? Quel genre de personne sans âme peut résister à la garniture grasse et fondante d'une part de pizza qui vient de sortir du four, pour préférer manger le bord sec et brûlé en premier ? Bref, apparemment, ils sont pas mal à s'infliger ça et, d'après l'étude de Patti, ces gens-là sont des « prescripteurs ». Ils aiment « en rajouter, parler fort et attirer l'attention sur eux ». Une question reste pourtant en suspens : si cette catégorie de mangeurs rassemble les leaders d'opinion, pourquoi est-ce que personne ne bouffe jamais la pizza de la même manière qu'eux ?

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Ensuite, viennent ceux qui aiment s'y prendre avec une fourchette et un couteau. D'après Wood, ceux-là sont des « suiveurs ». Derrière leur air raffiné et sophistiqué, se cachent des gens loyaux, fiables et forts. Les suiveurs organisent toujours les meilleures soirées parce qu'ils sont motivés par le désir profond de plaire aux autres. Ils aiment prendre leur temps et consommer leur pizza petit à petit plutôt que de s'empiffrer sans penser aux besoins des autres personnes à table. En tapant la croûte avec des suiveurs, on est surs de pouvoir compter sur eux pour nous laisser la dernière part, par soucis de politesse et de bonnes manières.

Enfin, il y a cette classe de gens qui mangent leur pizza simplement en la « croquant ». Ces individus — probablement les seuls gens normaux parmi tous les archétypes mentionnés ci-dessus — sont des « observateurs passifs ». Très objectivement, il s'agit juste de ceux qui ont la dalle et qui mangent leur pizza comme elle est censée être mangée : de la manière la plus basique possible. Mais pour notre spécialiste, ce sont des perfectionnistes qui « aiment faire confiance à ce qui fonctionne à chaque fois pour être sûrs de ne pas rater leur coup ». Une question demeure : comment peut-on seulement rater sa pizza au moment de la croquer pour l'avaler ?

C'est noté Patti, si tu le dis… Maintenant, si cela ne t'embête pas on aimerait bien aller « observer passivement » une grosse part de paradis napolitain à base de mozzarella bien fondante. On se capte à la prochaine étude, ça roule ?