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Munchies

Avec les gosses payés une fortune pour couper des langues de poisson

Depuis la nuit des temps, les enfants d'un petit village de Norvège se font des couilles en or grâce au commerce de langues de cabillaud qui leur est réservé.

Tryvge Pettersen tend fièrement le journal local devant moi. « Tryvge gagne 1 000 couronnes par heure ! » peut-on lire en lettres capitales.

Dans Ballstad, petit village de pêcheurs norvégien, Pettersen est, du haut de ses 16 ans, une légende. En plus de faire les gros titres, il gagne un paquet de thunes grâce à la dextérité de ses mains et son habileté à découper les langues de skrei, une sorte de cabillaud de l'Arctique.

« J'ai commencé à en couper sept ans », se souvient-il. « Mon père est pêcheur. C'est lui qui m'a initié aux rudiments. Un jour, alors qu'il livrait le poisson et qu'il m'apprenait, je crois que j'en ai coupé environ deux kilos. À l'époque, j'étais là 'Wow, c'est énorme !'. Maintenant je peux en couper environ 80 kg. Je me suis déjà fait 4 500 couronnes en un jour (environ 480 euros). »

Je suis un peu sur le cul. L'adolescent vient de m'annoncer en toute simplicité qu'il pouvait se faire des milliers d'euros pour quelques semaines de taf.

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