Beau et rassurant comme un cheeseburger dans un Bloody Mary

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Beau et rassurant comme un cheeseburger dans un Bloody Mary

Dave Sobelman invente le cocktail-repas : une pièce montée alcoolisée avec sa garniture – au choix, burger, boulettes de fromage ou poulet frit.
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« C'est décidé, je ne bois plus une goutte. » Combien de fois avez vous murmuré cette fragile résolution un dimanche après-midi, encore paralysé par la gueule de bois ? Dans l'obscurité et le confort des draps, vous ressassez la cuite de la veille, jurant qu'on ne vous y prendra plus. Pourtant, vous le savez, la seule échappatoire, c'est parfois de s'en coller une autre. Ce n'est pas un fait avéré, mais il y en a pour qui ça fonctionne. Et dans ce cas, le meilleur moyen de se remettre dans le mal, c'est le Bloody Mary.

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Le Bloody Mary n'est pas qu'un cocktail contre la gueule de bois qu'on s'enfile en espérant dissiper le mal de crâne tenace. C'est aussi un repas qui tient dans un verre. C'est même la panacée. Et pour certains, c'est une compétition. Dave Sobelman, propriétaire du Sobelman's Pub & Grill à Milwaukee, fait partie de la dernière catégorie.

FAITES LE : La recette du Bloody Masterpiece

Sobelman peut se targuer d'avoir déclenché la « bataille des Bloody Mary ». Un événement qui voit certains barmen rivaliser d'ingéniosité pour doter leur cocktail de la garniture la plus spectaculaire. Parmi les tas de trucs ajoutés – et Sobelman s'en est donné à cœur joie – des bouteilles de Corona, des boulettes de fromage et de piment jalapeños enroulées dans du bacon et même un poulet entier (et frit).

Sa pièce la plus populaire ? Une combinaison gagnante : le Bloody Masterpiece. Un cocktail qui force le respect. Alors oui, il y a du Bloody Mary, une généreuse rasade de vodka et les habituels suspects ; le céleri, le citron et les tomates cerise. Mais le sien est bourré jusqu'à la gueule de brochettes marinées : de choux de Bruxelles, de champignons, d'oignons, d'asperges et même de saucisse polonaise. Il y a aussi une crevette et un cheeseburger.

Ce « bad boy » a assez d'alcool pour vous sortir direct de la pâteuse et une bonne dose de graisse pour éponger tous les shots de Jäger que vous vous êtes enfilés la veille. C'est clairement un chef d'œuvre.

Après, le truc le plus chiant, ça reste quand même d'avoir à sortir du lit pour le faire.