Le guide VICE des cocktails de Noël (et des calories qui vont avec)

Lisez toutes les histoires de cette période de l'année qui commence par des engueulades en famille et qui finit en soirée forcée le 31.

Les vacances sont une des rares périodes de l’année où tous sentiments de honte ou de culpabilité disparaissent sous les litres d’alcool et les kilos de nourriture. Vous n’avez aucun remord à plonger dans cette spirale de décadence, de gloutonnerie et d’excès, notamment parce qu’il est impossible de survivre aux fêtes de fin d’année sans picole. Le foie gras et les cocktails sont vos amis les plus chers et ils vous accompagnent sur le chemin escarpé de l’hédonisme jusqu’à ce que toute cette mascarade soit terminée et que vous retourniez bosser.

Pour supporter décembre – son froid particulièrement désagréable, ses réunions de famille tout aussi gênante et ses journées passées à vider son PEL en cadeaux – il y a les effets apaisants de l’alcool ; cette oasis en plein désert. Mais vous n’êtes plus aussi jeune qu’avant. Votre foi commence à ressembler à un vieux gant de toilette et, comme un sherpa un peu frileux, il n’est plus certain qu’il vous accompagne jusqu’au sommet et qu’il résiste encore aux monumentales cuites que vous preniez avec vos potes ou avec votre oncle, il y a quelques années.

Personne n’est vraiment dupe, vous pouvez toujours accuser le repas de Noël pour ce début de brioche au-dessus de la ceinture mais vous savez pertinemment qu’elle est là depuis quelques mois. Si elle vous pose problème, on vous a concocté un petit guide calorique des meilleurs cocktails qui vous attendent en cette période de fêtes de fin d’année. On n’est pas là pour jouer les rabat-joies, on veut juste vous fournir un service : raviver délicatement la flamme de la culpabilité pendant que vous vous la collez.

Que vous choisissiez du rhum, du whisky, du mezcal, de la tequila ou du punch, il n’y a qu’une règle édictée par le gouvernement : « consommez avec modération ». N’en abusez pas trop quoi. Pour le punch, compte tenu de la relative teneur en alcool du mélange, vous n’aurez pas forcément besoin de flipper pour les calories. Par contre, le danger se situe dans la présence diabolique de fruits et de sucre. Si vous pratiquez une forme d’abstinence et que vous ne vous resservez pas continuellement, vous pouvez vous en tirer, à la louche, avec 200 calories par verre. Après, c’est Noël et vous avez accès à un liquide réconfortant et tiède. Ce serez donc vraiment bête de ne pas vous reprendre au moins un verre.

Vous ne survivrez pas les fêtes, si vous ne prenez pas vos précautions. Pour anticiper la gueule de bois, on vous propose une de nos recettes préférées : la michelada. Idéale pour lutter contre la pâteuse, elle va faire le taf sans exploser votre compteur à calories. Nécessaire.

Remplissez vos verres avec du cidre bien frais et bien pétillant. Essayez de ne pas en foutre partout, parce qu’un verre lambda contient environ 200 calories. Ce qui n’est pas grand chose, vous en conviendrez, et qu’il serait donc dommage de gâcher.

Tout ça commence à sentir le roussi, mais on n’en est pas encore aux bonnes résolutions. Acceptez donc ce nectar quasi divin et assumez le fait qu’il contienne (probablement) des centaines de calories. Parce que chacune d’entre elles est absolument délicieuse.

Si l’alcool était une jungle, le mojito serait un de ses plus vils prédateurs. Ce cocktail est encore plus cruel que bon. Avec ce mélange de sirop, de fruits, de feuilles de menthe, de sucre et de glaçons, il va faire monter drastiquement, et en quelques secondes, votre taux de glucose dans le sang. Grosso modo, trois gorgées équivalent à un shoot de 200 calories.

Une nouvelle année est sur le point de se terminer. Comme les précédentes, elle a tenté de vous envoyer un message en multipliant les études sur les bienfaits du vin rouge. Versez-vous donc deux verres, un pour vous et un pour la science. Les deux cumulés arrivent à peine à 200 calories et visiblement, ce n’est pas mauvais pour la santé.

Le mezcal doit être traité avec respect. Quelque chose qu’on perd facilement après un troisième verre. Si vous avez décidé de ne pas trop faire de « folies » cet hiver parce que ça ne c’était pas « super bien passé » les éditions précédentes, on vous conseille de le laisser de côté.

La fontaine à eau de tous les cocktails. Ce genre de truc que vous pouvez boire toute la nuit sans discontinuer. L’addition n’est pas très salée : 200 calories par verre. Le tonic contenant la majorité des calories, vous pouvez tout miser sur la vodka. (C’est une option, pas un conseil.)

*Voir le paragraphe sur la Vodka Tonic. On est d’accord pour dire que le gin est bien meilleur ? Ça pose encore problème à quelqu’un ce genre de comparaisons ?

Conseil conso’ : c’est toujours plus agréable de boire du whisky avec des glaçons, notamment les marques un peu dégueu que vous avez chopé au Proxy. Mélangez la sauce avec un peu d’eau pétillante pour masquer l’infect goût de putréfaction et profitez de votre soirée.

R.A.S. Rien à ajouter sur le vin blanc qui n’a pas déjà été dit pour le vin rouge. Bénéficie luis aussi d’une campagne scientifique assez racoleuse.

Soyons honnêtes, ce guide touche à sa fin. Si vous avez décidé de ne pas en suivre une ligne, on comprendra. C’est la période des fêtes, personne n’est là pour vous fliquer et c’est probablement le seul moyen de sortir vivant de certains dîners. Levez donc votre verre, portez un toast à toutes ses calories et on fera les comptes l’année prochaine.

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